Déclencher une perte de poids

Je fais très attention à ce que je mange mais ne perds pas de poids, j’ai même tendance à en prendre, malgré une activité physique importante… Ceci serait-il dû à un aspect psychologique? Comment travailler là-dessus pour déclencher une perte de poids

Charlie

Il est difficile de répondre sans vous connaître et avoir plus de détails sur vos habitudes alimentaires. Qu’entendez vous par faire attention à ce que vous mangez? La qualité et la quantité de ce que l’on mange est importante, la répartition des repas, les corps gras que vous utilisez, est ce que vous mangez entre les repas? Quoi? La combinaison des repas? L’équilibre acido-basique… il y a beaucoup d’aspect à prendre en compte.

De plus, il se peut que vous ayez une carence en micronutriments qui fait que vous n’apportez pas à votre corps les nutriments dont il a besoin et cet aspect peut avoir un impact sur le poids.

les yaourts qui font grossir???

Article tiré de « la nutrition.fr »

Certains yaourts feraient grossir?

  • Chaque Français consomme plus de 21 kilos de yaourts et laits fermentés par an.
  • Certaines des souches bactériennes utilisées par les industriels feraient grossir.

Ce yaourt au Lactobacillus acidophilus dont vous faites en famille une consommation importante peut-il année après année vous faire prendre du poids à votre insu ? Et que penser des compléments alimentaires de probiotiques qui utilisent ces mêmes souches ? Dans un article paru le 6 novembre dans Current Infectious Disease Reports, le professeur Didier Raoult, chef du laboratoire de virologie et de bactériologie de l’hôpital de La Timone, à Marseille, s’émeut des conséquences de la consommation effrénée de certaines bactéries lactiques des yaourts et laits fermentés sur le risque d’obésité. (1)

Chaque Français consomme en moyenne plus de 21 kilos de yaourts et laits fermentés chaque année, en augmentation de 20% en dix ans. Un quasi-record mondial. Seuls les Allemands montrent plus d’appétit. Nous avalons avec ces yaourts des milliards de milliards de souches bactériennes appelées probiotiques. Mais si les industriels sont passés maîtres dans l’art de vanter les bénéfices de ces bactéries (lactobacilles et bifidobactéries) sur le transit ou l’immunité, ils restent silencieux sur les effets à long terme de ce qui s’apparente à une expérimentation grandeur nature.
Continuer la lecture de « les yaourts qui font grossir??? »

Cuisses trop fortes

Quelle est la raison pour laquelle certaines femmes n’engraissent qu’aux cuisses et restent minces sur le reste du corps?

Annick Luthi

© iStock

Il y a deux formes de surcharge pondérale:

  • La forme gynoide: les graisses se localisent au niveau des fesses et des hanches
  • La forme androïde: la graisse se localise sur la partie haute du corps, au niveau du ventre.

En fait c’est hormonal. Chez les femmes la baisse des œstrogènes augmente le nombre des cellules graisseuses.

Mais au-delà des hormones, les prises de poids gynoide ou androïde sont les conséquences d’une mauvaise alimentation aussi et du manque d’activité physique.

De plus en arrivant à la ménopause, les femmes sont plus exposées à prendre du poids, il est donc très important de surveiller son alimentation et de faire du sport!

Agir sur la polyarthrite par l’alimentation

Mangez des poissons des mers froides (saumon, thon, hareng, maquereau, sardine…) riche en oméga 3. ©DR

Je suis atteinte de polyarthrite rhumatoïde depuis plusieurs années. Des analyses poussées ont été faites cet été après une «crise» de polymyalgie. Est-il possible d’agir sur la polyarthrite par l’alimentation? Ou plutôt, existe-t-il des aliments contre-indiqués?

Sonja Gurtner

Bonjour,

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique est inflammatoire, d’origine auto-immune, qui affecte la totalité de l’organisme. Les articulations les plus atteintes en général sont les pieds et les mains, poignets, chevilles et pieds. Dans le cas de la polyarthrite, il semblerait que les personnes atteintes souffrent d’une hyperperméabilité de l’intestin grêle (Fagiolo et coll. 1989) ou d’une atrophie des villosités intestinales (Gendre et coll. 1982 et O’Farrelly et coll. 1988).

Il semblerait effectivement que certains aliments jouent un rôle dans le processus inflammatoire. Il se peut que vous ayez aussi des intolérances alimentaires. Les aliments le plus souvent retrouvés comme perturbants pour cette maladie sont:

  • le lait et les laitages
  • la viande de bœuf
  • le blé, le seigle, l’orge… les aliments riches en gluten
  • les légumes de la famille des solanacées (tomates, aubergine, poivrons, piments, pommes de terre…)

Un test sanguin serait recommandé pour vous afin de dépister vos éventuelles intolérances alimentaires et vous permettre de savoir quels aliments éliminés.

Dans cette maladie, les acides gras sont également très importants. L’acide arachidonique en particulier est un acide gras qui provient de la viande et des produits laitiers et il amplifie largement le processus inflammatoire! Une alimentation de type végétarien (sans dérivés de lait) apporte des effets bénéfiques sur la diminution de l’inflammation.

Mangez des poissons des mers froides (saumon, thon, hareng, maquereau, sardine…) riche en oméga 3, anti-inflammatoire. Prenez des acides gras polyinsaturés comme compléments nutritionnels, également. Surveillez votre équilibre acido-basique et ne prenez que des huiles de hautes valeurs nutritionnelles (très très important pour vous!) pressées à froid 40°.

Je vous conseille aussi d’agir au niveau intestinal en faisant des lavements ou des hydrothérapies du côlon.

Bien à vous

A l’approche de l’hiver, que manger pour booster ses défenses immunitaires?

«L’adage» le matin, un repas de roi, à midi, un repas de prince et le soir, un repas de pauvre reste très vrai. © iStock

La force du système immunitaire dépend pour beaucoup du système digestif. Sachant cela, il est clair qu’une bonne alimentation aura des répercussions importantes sur nos défenses immunitaires.

«L’adage» le matin, un repas de roi, à midi, un repas de prince et le soir, un repas de pauvre reste très vrai.

Le petit-déjeuner doit procurer de l’énergie, on «dé-jeûne» afin de démarrer correctement sa journée et tenir toute la matinée. L’énergie fournie le matin est plus facilement utilisée que celle du soir. Le dîner doit aider à maintenir la vigilance: commencez par une crudité avec de bonnes huiles pressées à froid (colza et olive) puis des légumes, une protéine (viande ou poisson) et un glucide (pomme de terre, riz complet, millet, quinoa, lentilles…). Quant au repas du soir, il sera léger, prit tôt et sans viande. Ceci afin de favoriser un sommeil de qualité et un stockage de graisse minimal.

Privilégier une alimentation biologique, riche en fruits et légumes de saison, limiter la consommation de sucre, de produits raffinés et transformés, de charcuteries, de laitages bovins et de graisses cuites. Mettre en pratique ces conseils vous permettra de prévenir activement les infections de l’hiver. En effet, ces aliments riches en toxines, sont difficiles à digérer pour le foie et encrassent l’organisme.

Faites 3 repas par jour afin d’éviter le grignotage entre les repas qui fatigue énormément l’organisme. Utiliser de bonnes huiles de première pression à froid, biologiques (olive, colza, noix…) à raison de 2-3 cuillère à soupe par jour (1 à 2 cuillères à café pour les enfants) ces huiles vous apporteront tous les acides gras nécessaires à l’équilibre général du corps et vont lutter contre les infections de l’organisme

Prenez également des vitamines pour renforcer votre système immunitaire: de la vitamine C (0,5 à 1 g/j) et en cas d’infection débutante augmentez la dose à 3-5 g/j et des probiotiques (préparation microbienne vivante) pour les intestins. Tout le monde a besoin de régénérer ses intestins et c’est là ou se joue l’immunité. La reconstitution de la flore intestinale est essentielle au traitement préventif des infections.

Je vous souhaite un bon hiver