Quelle est la raison pour laquelle certaines femmes n’engraissent qu’aux cuisses et restent minces sur le reste du corps?
Annick Luthi
Il y a deux formes de surcharge pondérale:
La forme gynoide: les graisses se localisent au niveau des fesses et des hanches
La forme androïde: la graisse se localise sur la partie haute du corps, au niveau du ventre.
En fait c’est hormonal. Chez les femmes la baisse des œstrogènes augmente le nombre des cellules graisseuses.
Mais au-delà des hormones, les prises de poids gynoide ou androïde sont les conséquences d’une mauvaise alimentation aussi et du manque d’activité physique.
De plus en arrivant à la ménopause, les femmes sont plus exposées à prendre du poids, il est donc très important de surveiller son alimentation et de faire du sport!
Je suis atteinte de polyarthrite rhumatoïde depuis plusieurs années. Des analyses poussées ont été faites cet été après une «crise» de polymyalgie. Est-il possible d’agir sur la polyarthrite par l’alimentation? Ou plutôt, existe-t-il des aliments contre-indiqués?
Sonja Gurtner
Bonjour,
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique est inflammatoire, d’origine auto-immune, qui affecte la totalité de l’organisme. Les articulations les plus atteintes en général sont les pieds et les mains, poignets, chevilles et pieds. Dans le cas de la polyarthrite, il semblerait que les personnes atteintes souffrent d’une hyperperméabilité de l’intestin grêle (Fagiolo et coll. 1989) ou d’une atrophie des villosités intestinales (Gendre et coll. 1982 et O’Farrelly et coll. 1988).
Il semblerait effectivement que certains aliments jouent un rôle dans le processus inflammatoire. Il se peut que vous ayez aussi des intolérances alimentaires. Les aliments le plus souvent retrouvés comme perturbants pour cette maladie sont:
le lait et les laitages
la viande de bœuf
le blé, le seigle, l’orge… les aliments riches en gluten
les légumes de la famille des solanacées (tomates, aubergine, poivrons, piments, pommes de terre…)
Un test sanguin serait recommandé pour vous afin de dépister vos éventuelles intolérances alimentaires et vous permettre de savoir quels aliments éliminés.
Dans cette maladie, les acides gras sont également très importants. L’acide arachidonique en particulier est un acide gras qui provient de la viande et des produits laitiers et il amplifie largement le processus inflammatoire! Une alimentation de type végétarien (sans dérivés de lait) apporte des effets bénéfiques sur la diminution de l’inflammation.
Mangez des poissons des mers froides (saumon, thon, hareng, maquereau, sardine…) riche en oméga 3, anti-inflammatoire. Prenez des acides gras polyinsaturés comme compléments nutritionnels, également. Surveillez votre équilibre acido-basique et ne prenez que des huiles de hautes valeurs nutritionnelles (très très important pour vous!) pressées à froid 40°.
Je vous conseille aussi d’agir au niveau intestinal en faisant des lavements ou des hydrothérapies du côlon.
La force du système immunitaire dépend pour beaucoup du système digestif. Sachant cela, il est clair qu’une bonne alimentation aura des répercussions importantes sur nos défenses immunitaires.
«L’adage» le matin, un repas de roi, à midi, un repas de prince et le soir, un repas de pauvre reste très vrai.
Le petit-déjeuner doit procurer de l’énergie, on «dé-jeûne» afin de démarrer correctement sa journée et tenir toute la matinée. L’énergie fournie le matin est plus facilement utilisée que celle du soir. Le dîner doit aider à maintenir la vigilance: commencez par une crudité avec de bonnes huiles pressées à froid (colza et olive) puis des légumes, une protéine (viande ou poisson) et un glucide (pomme de terre, riz complet, millet, quinoa, lentilles…). Quant au repas du soir, il sera léger, prit tôt et sans viande. Ceci afin de favoriser un sommeil de qualité et un stockage de graisse minimal.
Privilégier une alimentation biologique, riche en fruits et légumes de saison, limiter la consommation de sucre, de produits raffinés et transformés, de charcuteries, de laitages bovins et de graisses cuites. Mettre en pratique ces conseils vous permettra de prévenir activement les infections de l’hiver. En effet, ces aliments riches en toxines, sont difficiles à digérer pour le foie et encrassent l’organisme.
Faites 3 repas par jour afin d’éviter le grignotage entre les repas qui fatigue énormément l’organisme. Utiliser de bonnes huiles de première pression à froid, biologiques (olive, colza, noix…) à raison de 2-3 cuillère à soupe par jour (1 à 2 cuillères à café pour les enfants) ces huiles vous apporteront tous les acides gras nécessaires à l’équilibre général du corps et vont lutter contre les infections de l’organisme
Prenez également des vitamines pour renforcer votre système immunitaire: de la vitamine C (0,5 à 1 g/j) et en cas d’infection débutante augmentez la dose à 3-5 g/j et des probiotiques (préparation microbienne vivante) pour les intestins. Tout le monde a besoin de régénérer ses intestins et c’est là ou se joue l’immunité. La reconstitution de la flore intestinale est essentielle au traitement préventif des infections.
Facile à cuisiner, les courges ne sont souvent pas utilisées à leur juste valeur. Il en existe des variétés impressionnantes, du potimarron à la Butternut orange ou encore la musquée de Provence, de forme et de couleur différentes les courges sont très nutritives et très riche en béta-carotène (on le voit par sa couleur orangée) un puissant antioxydant excellent dans la prévention de certains types de cancer ou encore contre les maladies cardio-vasculaire.
Elles se conservent longtemps, ce qui n’est pas négligeable lorsque l’on n’a pas toujours le temps d’acheter des produits frais régulièrement. Vous pouvez les conserver pour l’hiver, dans un endroit frais de 3 à 6 mois.
Et pour couronner le tout, elles sont faciles à cuisiner! On peut les préparer en général comme les pommes de terre (en purée, en gratin, au four, potage…) elles s’apprêtent bien aussi en recettes sucrées: gâteaux, confitures…
Vous ne savez pas quoi en faire?
Voici quelques idées faciles et délicieuses:
Sous forme de potage: cuire des morceaux de courge dans du bouillon de légumes avec soit des pommes de terre ou des châtaignes, des oignons puis réduire en purée y ajouter éventuellement selon goût, du gingembre en poudre ou terminer avec un jus d’orange frais ou un citron vert pressé!
En purée: couper en morceaux des courges et des pommes de terre (à part égale) réduire en purée et assaisonner avec du poivre, de la muscade, du curry ou de la cannelle, soyez inventif!
Au four: couper les courges en quartier, badigeonner les d’huile d’olive et les cuire jusqu’à ce qu’elles soient tendres, ajouter sel, poivre et éventuellement avant de servir un filet d’huile de pépins de courge pressée à froid.
Vous pouvez aussi ajouter des morceaux de courges dans vos plats mijotés (ragoût, pot-au-feu…)
Le risotto à la courge est également délicieux: afin qu’il soit moins gras, mettez tout en même temps dans la casserole: 200gr de riz- 400gr d’eau avec une cuillère à soupe de bouillon de légumes- un oignon haché- 500gr de courges en petits cubes. Faites bouillir et réduisez le feu jusqu’à cuisson complète.
Sachez également que pour les bébés, c’est un des premiers légumes que l’on peut leur donner en purée. Etant naturellement sucrée, les petits les apprécient particulièrement.