Vous arrive-t-il de manger alors que vous n’avez pas faim ?
Un grignotage en fin de journée, une fringale soudaine après une réunion stressante, ou une envie sucrée le soir devant la télévision…
Ces situations sont fréquentes, et non, elles ne traduisent pas un manque de volonté.
Elles relèvent souvent d’un mécanisme inconscient que l’on appelle les envies émotionnelles.
Dans cet article, je vous propose de mieux comprendre ces comportements et d’explorer des pistes concrètes pour y faire face autrement.
Qu’est-ce qu’une envie émotionnelle ?
Une envie émotionnelle, c’est le fait de manger en réponse à une émotion, et non à une vraie sensation de faim physique.
Cela peut être lié à :
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un stress passager ou chronique,
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un sentiment d’ennui ou de vide,
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une charge mentale trop élevée,
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une émotion refoulée (colère, tristesse, frustration…).
Dans ces moments-là, l’alimentation devient une stratégie d’auto-apaisement.
Mais c’est une réponse de court terme, qui ne traite pas la cause réelle du mal-être.
Pourquoi est-ce important de les reconnaître ?
Ignorer les envies émotionnelles, c’est entretenir un rapport déséquilibré à la nourriture.
Cela peut mener à :
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une perte de repères alimentaires,
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une prise de poids progressive,
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de la culpabilité ou un sentiment d’échec répétitif.
Les repérer, au contraire, permet de retrouver une forme d’autonomie.
C’est une étape clé vers une alimentation plus consciente, plus en phase avec vos besoins réels.
Trois clés pour faire face autrement
1. Identifier les déclencheurs
Prenez un moment pour observer dans quelles situations ces envies apparaissent. Est-ce toujours à la même heure ? Dans un certain contexte ? Après une interaction particulière ?
Plus vous serez précise dans votre observation, plus vous pourrez agir en conscience.
2. Explorer d’autres réponses
Lorsque l’envie surgit, demandez-vous :
“De quoi ai-je réellement besoin maintenant ?”
Respirer, marcher, écrire, écouter de la musique, s’isoler quelques minutes… Ce sont des réponses simples, mais efficaces, pour traverser l’émotion sans manger.
3. Poser de nouveaux repères
Changer un réflexe ne se fait pas du jour au lendemain. Il s’agit plutôt de mettre en place de nouveaux rituels : boire une tisane, fermer les écrans 30 minutes avant le repas, créer une transition entre le travail et le dîner… Ces petits gestes structurent et préviennent les automatismes.
Et après ? L’accompagnement comme levier de transformation
Il n’est pas toujours simple d’aborder ces sujets seule.
Si vous souhaitez aller plus loin, je travaille précisément sur ces dimensions lors de mes suivis en nutrithérapie.
Mon approche est sans restriction, centrée sur la compréhension de vos schémas, et le retour à une alimentation apaisée.
📩 Vous pouvez prendre une séance découverte ici.
Un premier échange pour faire le point sur votre relation à l’alimentation et voir comment je peux vous accompagner de manière concrète et adaptée à votre style de vie.
De tout coeur,
Isabelle