Objectifs nutritionnels pour 2013

Voici l’année 2013 qui arrive à grand pas et c’est le moment pour prendre de bonnes résolutions également sur le plan de notre alimentation. Ci-après quelques objectifs à inscrire au menu!

1) Changez vos huiles et éliminer les gras trans

Les graisses trans sont les pires graisses pour la santé du cœur. En plus de faire baisser le bon cholestérol, elles augmentent le mauvais.

On les trouve notamment dans: les pâtisseries industrielles: margarines, huile de palme notamment qui subissent des traitements tels que le chauffage, l’hydrogénation ou encore le raffinage qui provoque la formation de ces graisses néfastes!

Remplacez-les par des huiles de première pression à froid biologique et abritez-les de la chaleur et de la lumière en les mettant au frigo car elles sont fragiles. En sachant que 70% de notre masse cérébrale et nerveuse est constituée de lipides et qu’elles sont à la base de la fabrication de toutes nos cellules, il vaut vraiment la peine d’y donner une attention toute particulière.

2) Augmenter votre consommation de fruits et légumes

Commencer vos repas par une salade de saison par exemple, mangez des soupes de légumes le soir et des fruits pour commencer votre journée.
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Agir sur la polyarthrite par l’alimentation

Mangez des poissons des mers froides (saumon, thon, hareng, maquereau, sardine…) riche en oméga 3. ©DR

Je suis atteinte de polyarthrite rhumatoïde depuis plusieurs années. Des analyses poussées ont été faites cet été après une «crise» de polymyalgie. Est-il possible d’agir sur la polyarthrite par l’alimentation? Ou plutôt, existe-t-il des aliments contre-indiqués?

Sonja Gurtner

Bonjour,

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique est inflammatoire, d’origine auto-immune, qui affecte la totalité de l’organisme. Les articulations les plus atteintes en général sont les pieds et les mains, poignets, chevilles et pieds. Dans le cas de la polyarthrite, il semblerait que les personnes atteintes souffrent d’une hyperperméabilité de l’intestin grêle (Fagiolo et coll. 1989) ou d’une atrophie des villosités intestinales (Gendre et coll. 1982 et O’Farrelly et coll. 1988).

Il semblerait effectivement que certains aliments jouent un rôle dans le processus inflammatoire. Il se peut que vous ayez aussi des intolérances alimentaires. Les aliments le plus souvent retrouvés comme perturbants pour cette maladie sont:

  • le lait et les laitages
  • la viande de bœuf
  • le blé, le seigle, l’orge… les aliments riches en gluten
  • les légumes de la famille des solanacées (tomates, aubergine, poivrons, piments, pommes de terre…)

Un test sanguin serait recommandé pour vous afin de dépister vos éventuelles intolérances alimentaires et vous permettre de savoir quels aliments éliminés.

Dans cette maladie, les acides gras sont également très importants. L’acide arachidonique en particulier est un acide gras qui provient de la viande et des produits laitiers et il amplifie largement le processus inflammatoire! Une alimentation de type végétarien (sans dérivés de lait) apporte des effets bénéfiques sur la diminution de l’inflammation.

Mangez des poissons des mers froides (saumon, thon, hareng, maquereau, sardine…) riche en oméga 3, anti-inflammatoire. Prenez des acides gras polyinsaturés comme compléments nutritionnels, également. Surveillez votre équilibre acido-basique et ne prenez que des huiles de hautes valeurs nutritionnelles (très très important pour vous!) pressées à froid 40°.

Je vous conseille aussi d’agir au niveau intestinal en faisant des lavements ou des hydrothérapies du côlon.

Bien à vous

Manger au rythme des saisons!

© iStockphoto.com

Voici l’hiver qui approche et avec lui les changements de température, d’heures de sommeil, de durée de luminosité, facteurs qui agissent directement sur notre vitalité et notre bien-être.

Nous avons à disposition des aliments «hors saison» à longueur d’année, comme la courgette que l’on trouve encore sur les étals des grandes surfaces et qui n’est plus de saison, arrivent les raves et les choux.

Manger selon les saisons a un sens, la nature fait bien les choses. En effet, entre la saison «chaude» et la saison «froide» deux saisons de transition le printemps et l’automne. Ainsi notre organisme peut s’adapter progressivement.

Les jours raccourcissent, les températures baissent, l’hiver arrive et le corps va devoir accumuler de l’énergie en prévision du froid. L’automne est là, le corps s’adapte.

Les aliments de l’été comme les fruits crus, les salades. Les aliments froids vont être remplacés par des fruits de saison: (châtaignes, raisin, dattes, figues…) ainsi que des légumes plus denses nutritionnellement (poireaux, courges, choux, pommes de terre…) des champignons et des légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots…)

Avec l’hiver, l’alimentation doit être plus riche, car le corps, pour maintenir sa température a besoin de plus d’énergie. Le «pouvoir digestif» est très haut, les aliments riches sont plus facilement assimilés et nous avons besoin de manger davantage. Durant cette période, mangez des aliments plus consistants (oléagineux, avocats, huiles pressées à froid, légumineuses) des céréales complètes, des légumes racines (chou-rave, céleri pomme, betteraves rouges, pommes de terre) aliments qui «réchauffent» le corps.

Les épices comme le gingembre, le curcuma, la cannelle ou encore le poivre apporte une chaleur immédiate. Buvez également des tisanes durant la journée pour vous réchauffer.

Respecter les aliments de saison est un gage de mieux-être et de respect, et pour sa santé et pour l’environnement!